Chirurgies gynécologiques
Le suivi gynécologique réalisé par les gynécologues de ville, par les sages-femmes et par certains médecins généralistes est parfois l’occasion de mettre en évidence certaines pathologies gynécologiques et mammaire pouvant nécessiter un recours à un acte de chirurgie. Vous pouvez prendre rendez-vous ci-dessous :
Préadmission
Afin de bien préparer votre arrivée au sein de la Clinique des Franciscaines, Ramsay Santé - l'hôpital privé de Versailles, découvrez les formalités à accomplir pour votre prise en charge administrative.
Phase opératoire
À votre arrivée dans le service, vous serez prise en charge par l’infirmière. Elle procèdera à l’entretien d’accueil, vérifiera la douche, la dépilation et le respect du jeûne préopératoire. Elle vous donnera une tenue adaptée pour le bloc opératoire et vous mettra un bracelet d’identification. Vous serez installée soit dans une chambre, soit dans un salon d’attente réservé aux départs vers le bloc opératoire.
Réadaptation
Avant votre départ, vous serez vu par le chirurgien, l’anesthésiste ou l’infirmière pour : revoir les instructions postopératoires, obtenir les documents et les ordonnances de sortie, répondre à vos questions, vous aider à organiser le rendez-vous post-opératoire. La présence de votre accompagnant est indispensable pour votre sortie. Pensez à prévoir votre moyen de transport pour votre retour à domicile.
La chirurgie gynécologique
Au cabinet et au sein des blocs opératoires de la Clinique des Franciscaines (Versailles), le Docteur Le Tohic assure la prise en charge chirurgicale de nombreuses pathologies gynécologiques.
Les spécialités du docteur
L’endométriose
L’endométriose est une pathologie gynécologique liée à la présence de muqueuse utérine (c’est-à-dire le revêtement interne de la cavité de l’utérus) en position anormale dans la cavité abdominale ou dans la paroi de l’utérus (adénomyose). Cette maladie touche environ 10% des femmes pubères et se caractérise par des douleurs chroniques le plus souvent au niveau de la partie basse de l’abdomen, par des règles douloureuses occasionnant fréquemment un absentéisme scolaire et professionnel, par des troubles digestifs parfois, par des douleurs pendant les rapports parfois, par une infertilité parfois. Cette maladie peut être responsable d’une altération sévère de la qualité de vie et parfois d’un isolement social. Dans certaines situations le recours à une intervention chirurgicale se discute pour essayer d’améliorer les douleurs et la qualité de vie ou pour tenter d’optimiser les chances de grossesse spontanée. L’opération se fait le plus souvent par cœlioscopie.
Les fibromes utérins
Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes qui ont tendance à croître au cours du temps et peuvent être responsables de règles hémorragiques ou de difficultés de conception en particulier lorsque les fibromes sont volumineux ou touchent la cavité utérine. Dans certains cas il peut être nécessaire de faire une opération visant à retirer le ou les fibromes responsables des symptômes. Selon les circonstances l’opération peut se faire par les voies naturelles (hystéroscopie opératoire), par cœlioscopie à l’aide d’une caméra et d’instruments introduits par de petites incisions faites au travers de la paroi abdominale, ou par chirurgie ouverte (laparotomie).
La chirurgie des cancers gynécologiques
Les différents cancers touchant la sphère génitale féminine (ovaire, utérus, col de l’utérus, vulve) peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale afin de retirer la tumeur. Cette prise en charge peut être exclusivement chirurgicale ou entrer dans un protocole associant à divers degrés la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, la curiethérapie ou l’hormonothérapie. La clinique des Franciscaines dispose des autorisations de soins pour ces différentes pathologies et dispose sur place du plateau technique complet, bloc opératoire, service d’imagerie, chimiothérapie, radiothérapie. Les dossiers sont discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire afin de prendre les décisions thérapeutiques conformes aux recommandations.
Les kystes de l’ovaire
Les kystes des ovaires sont des pathologies tumorales pouvant être bénignes, intermédiaires (border line), cancéreuses. Ces kystes sont cependant le plus souvent bénins. En fonction de leurs caractéristiques il est parfois nécessaire de les retirer pour en pratiquer l’analyse et éviter leur progression. Cela se fait le plus souvent par cœlioscopie.
Les règles hémorragiques
Certaines femmes se plaignent de règles abondantes voire hémorragique qui peuvent être liées à la présence de fibromes, d’adénomyose, ou résulter de dérèglements hormonaux en particulier à l’approche de la ménopause. Le plus souvent il vous sera proposée dans cette situation la prise d’une pilule afin de réguler le flux la mise en place d’un stérilet hormonal. Chez les patientes ne souhaitant pas prendre d’hormones ou en cas d’échec du traitement médical il est parfois nécessaire de discuter d’une opération qui peut dans ce certains cas se faire par hystéroscopie opératoire mais il est parfois indiquée de pratiquer l’ablation de l’utérus (hystérectomie). Cette opération appelée hystérectomie peut se faire par les voies naturelles, par cœlioscopie, ou par chirurgie ouverte (laparotomie).
La chirurgie des lésions pré-cancéreuse du col utérin
Cette intervention est appelée conisation et consiste à retirer sous anesthésie locale ou sous une courte anesthésie générale ou rachi-anesthésie les lésions prédisposant à la survenue d’un cancer du col.
La chirurgie de la fertilité
De nombreuses pathologies peuvent altérer la fertilité des patientes soit en altérant la cavité utérine, soit en altérant les trompes, soit en altérant les ovaires. Après un bilan complet pour explorer les causes de l’infertilité il peut être proposé la réalisation d’une chirurgie pour déboucher les trompes (plastie tubaire), pour libérer des adhérences, pour retirer un kyste ovarien, pour retirer des lésions d’endométriose, pour retirer des fibromes ou des polypes de l’utérus, pour corriger une malformation utérine.
la Chirurgie de l’incontinence urinaire d’effort
L’incontinence urinaire d’effort est une pathologie fréquente en particulier chez les femmes ayant accouché par les voies naturelles. Lorsqu’elle devient gênante et n’est pas améliorée par la rééducation l’incontinence urinaire d’effort peut être opérée en procédant à la mise en place d’une petite bandelette synthétique sous l’urètre permettant de corriger les fuites dans près de 90% des cas.
La chirurgie du prolapsus génital
Le prolapsus génital ou « descente d’organes » résulte de la descente des différents organes pelviens (vessie, utérus, rectum) au travers du vagin qui aboutit à l’extériorisation d’une boule plus ou moins grosse au niveau de la vulve. Le prolapsus peut être responsable d’une gêne pelvienne à type de pesanteur, de difficultés de vidange de la vessie ou du rectum, de difficultés à avoir des rapports sexuels. En fonction de la gêne une correction chirurgicale peut être proposée, pouvant être réalisée par les voies naturelles par cœlioscopie.
la Chirurgie des urgences gynécologiques
Les principales urgences gynécologiques sont les grossesses extra-utérines, les fausses couches, les abcès des glandes de Bartholin, les torsions de kyste de l’ovaire et certaines infections des trompes.
la Chirurgie esthétique vulvaire
Certaines patientes se plaignent d’une proéminence gênante des petites lèvres pouvant empêcher la pratique de certains sports, gêner les rapports, gêner le port de certains vêtements. Il est possible de corriger cette proéminence en réduisant chirurgicalement la taille des petites lèvres (nymphoplastie de réduction). Certaines femmes se plaignent également de béance vulvaire c’est-à-dire une impression de vulve ou de vagin trop large pouvant gêner les rapports. Il est également possible de faire une chirurgie réparatrice de la béance.
la Chirurgie du sein
Différentes pathologies du sein bénignes ou malignes peuvent nécessiter le recours à la chirurgie qui peut être soit une tumorectomie simple c’est-à-dire l’ablation uniquement de la tumeur pour les lésions bénignes et les lésions précancéreuses, soit une tumorectomie associée à l’ablation des ganglions de l’aisselle (curage axillaire ou exérèse des ganglions sentinelles) soit enfin l’ablation du sein (mastectomie) associé ou non à l’ablation des ganglions de l’aisselle. Le type de chirurgie dépend du type et de l’étendue de la maladie. En cas d’ablation du sein il est possible de faire une reconstruction soit dans le même temps soit secondairement selon les circonstances. La prise en charge se fait alors en collaboration avec un chirurgien plasticien.
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